Bientôt, les pesticides chimiques ne seront plus en vente libre aux jardiniers amateurs.

Bravo "Arcagri". Vous connaissez certainement le magasin de la coopérative agricole des Arcs ; bravo à ses responsables d'avoir anticipé l'obligation d'arrêter la vente en libre-service des pesticides chimiques aux jardiniers amateurs à partir du 1^er janvier 2017.
Il est vrai que les distributeurs doivent engager en 2016, un programme de retrait de la vente en libre-service de tels produits, donc aménager un espace fermé contenant certains d'entre eux.
Cela en attendant le 1er janvier 2019, date à partir de laquelle la vente de pesticides chimiques sera interdite aux particuliers.

Réaction légitime : oui mais les agriculteurs, les vignerons, les professionnels ... auront eux le droit d'utiliser les pesticides chimiques ... et les légumes et fruits importés ... et les nourritures des animaux ... et ... et ...
Oui, cependant, commencer par les particuliers n'est pas une mauvaise solution ; mettre au pilori les pesticides chimiques placera ceux qui les utilisent encore dans une position très incommode.
Nous serons en droit de dire à haute voix, "j'ai un potager, je ne peux utiliser de pesticides chimiques et mes enfants vont à la cantine et mangent des légumes qui, eux, ont reçu des pesticides chimiques ! C'est pas normal."
Il est vrai que même nos sénateurs ont rejeté le rétablissement d'un seuil de 20 % d’aliments issus de l’agriculture biologique servis en restauration collective publique à compter du 1er janvier 2020.

Et oui, sur l'interdiction des pesticides chimiques, les Colibris et autres associations ont encore pas mal de travail. Notre quinzaine des "alternatives aux pesticides" a encore, malheureusement, quelques années devant elle.

Ceci dit, les jardineries et autres magasins recevront certainement notre visite, courtoise, évidemment, l'an prochain. Nous regarderons comment se passe ce début de mini révolution et nous le ferons savoir.