Pour mieux comprendre : Extrait du Var-Matin du Jeudi 14 septembre 2017 :

Les élus bougeront «dos au mur»

Chez lui, c'est depuis longtemps une conviction. Le maire du Cannet-des-Maures est persuadé que les élus varois ne bougeront «non pas, au pied du mur, mais dos au mur.

Son combat contre la décharge du Balaçan va connaître une étape décisive, espère-t-il. «Oui, le préfet du Var peut refuser de déclarer un Projet d'intérêt général. C'est tout à fait possible. C'est dans son pouvoir, encourage Jean-Luc Longour. L'État n'est pas responsable de l'incurie des élus. L'État est déjà venu en pompier et je pense qu'il n'a pas envie d'y retourner encore, dix ans plus Le maire du Cannet. (Photo Adeline Lebel) tard. » Combatif, il poursuit : «Les élus ne peuvent pas dire qu'ils ont été pris en traître. Si un Pig était pris, la commune ferait aussitôt un recours en justice. »

 Le syndrome du « faute de mieux »
Le Balançan semble frappé du syndrome du «faute de mieux».
Dans une enquête publique de 2013 sur son exploitation, les commissaires enquêteurs ont développé ce type d'analyse : « C'est encore "faute de mieux" que le choix semble fait, non pour accélérer le processus de changement, mais pour prendre le temps de...» Ou bien : «Depuis 2004, les autorisations ont été délivrées, "faute de mieux".»
Quant aux avis recueillis qui demandaient la fermeture du site, ils écrivaient ceci : «La question reste posée: ne faut-il pas fermer dès maintenant le Balançan pour obliger toutes les parties prenantes publiques et privées à activer les mesures à prendre ?»
 Quant à une éventuelle inertie dans le Var, sur l'élimination des déchets : «Des institutionnels d'autres régions, d'autres départements n'ont pas hésité à s'engager dans des expériences de solutions alternatives ». Et de poursuivre: «Il semble que ce ne fut pas le cas dans le Var. »
N'en jetez plus !

         Var Matin du Jeudi 14 septembre 2017 - Extrait du pdf :  http://abi-bagnolsenforet.fr/wp-content/uploads/2017/09/VM-14-09-2017-Pizzorno-remet-le-couvert.pdf -

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Et si les employés de Pizzorno n'avaient pas tout à fait tort.
Comme écrit dans Var-Matin
: "en l'absence d'une alternative locale, la fermeture du Balançan et la mise en place d'une filière d'exportation des ordures représentent un surcoût écologique et économique inacceptable pour les contribuables varois.".

N'y aurait-il pas une alternative logique, simple, celle d'un tri à la source chez et par chacun de nous.
Ne jetons-nous pas dans les bennes vertes tout et n'importe quoi alors qu'elles ne devraient contenir que le minimum, nos vrais déchets ménagers résiduels.
Terminés, cartons, bouteilles, tuyaux d'arrosage, branchages, ... dans les bennes vertes, les bennes spécifiques verre, papiers, emballages, tissus-vêtements,  ... sont à votre disposition mais, ne sont-elles pas insuffisamment utilisées ?
L'expérience faite par quelques foyers de la Dracénie, en triant bien, donne pour un foyer de 2 personnes, 1 sac poubelle au maximum par semaine. Le reste dans le compost individuel ou dans les bennes appropriées de la CAD, les boîtes à tri des grands magasins, voire les pharmacies pour ce qui est médicaments non utilisés.
Déjà, si nous en arrivions à ce niveau, un grand pas serait fait...
Ce qui n'empêcherait pas aux élus de mettre en place dans les délais les plus brefs les alternatives à l'enfouissement ; ce que chacun d'entre nous attend depuis si longtemps ! trop longtemps !

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